A ton pointage vers le soleil, à la verticale,
la voix comblée d’urgence, après,
ta chute en flèche, rapide, silencieuse,
et de nouveau en haut en musique.
Ils sentent la chaleur, l’amour,
ils sont heureux vol matinal, tes notes.
Un bonjour peut- être, un rituel de fête,
un message à la vie qui renaît,
une affirmation de présence.
Dussé-je, par hasard, te ressembler,
avoir tes ailes et ta voix,
mon vol serait irrégulier,
au soleil chaud je clignerais des yeux
mon atterrissage toujours embarassant.
Mon voyage d’homme sur la terre
vire, voire se déplace dans le temps,
des sentiments de culpabilité aux exaltations.
Rien qui compte n’est que beau
et tout ce qui brille mat aussi à mes yeux.
Rien à moi n’est que printemps
et en été souvent je me décolore.
Mon chant est rauque
et traîne sur des mots usés.
Plus grands que les tiens sont mes rêves,
ceux-ci, vraiment, n’ont jamais abdiqué,
ils sont si vifs maintenant que le premier jour,
ils n’ont rien de mes cheveux blancs.
ILS VOLENT !
Le ciel qui te suffit
pour moi a toujours été insuffisant.
Je veux savoir!
—-
sabato 12 marzo 2016
Le vol de l’alouette – traduzione di Fiorenza©Dal Corso
della poesia “dell’allodola il volo” di Abner©Rossi